Le tarot de Marseille ont le sait, renferme bien des secrets...
Il a en effet traversé différentes cultures qu'il transporte avec lui comme notamment le Christianisme. La religion fait effectivement partie du quotidien de l'époque dans ses codes, dans ses principes, dans ses valeurs. Si l'on observe la symbolique du tarot de plus près, on peut-y découvrir l'ensemble des instruments de la PASSION du Christ en latin "ARMA CHRISTI" signifie littéralement "Armes du Christ" et se réfèrent aux objets associés à la Passion et à la Crucifixion du Christ...
La Passion du Christ est l’ensemble des événements qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth le vendredi Saint et dont le symbole est la croix comprenant "l'Arma Christi" les instruments de la passion.
Trahi par Judas, renié par Pierre, arrêté, accusé d’être fauteur de troubles, flagellé, humilié et condamné à être crucifié entre 2 criminels.
La Passion du Christ est l’ensemble des évènements qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth dont le chemin de croix "VIA CRUCIS" et de la crucifixion de Jésus, la Passion se déroule en 14 stations jusqu’au Golgotha.
Le récit et les annonces de la Passion se trouvent dans le Nouveau Testament, en particulier les Évangiles synoptiques et l’Évangile selon Saint Jean, ainsi que dans divers textes apocryphes.
Il s'agit de textes à caractère religieux qui expriment la foi de leurs rédacteurs.
L'exégèse permet de distinguer entre les éléments historiques et leur interprétation théologique, notamment dans les diverses métaphores de l'expiation.
L'iconographie des Arma Christi remonte aux premiers siècles du christianisme, mais elle est devenue plus répandue et plus élaborée au moyen Âge. Ces représentations iconographiques, sont présentes dans les peintures, sculptures et œuvres d'art religieuses depuis des siècles.
Les artistes chrétiens ont représenté les Arma Christi dans une grande variété de styles et de contextes.
Des fresques des premiers chrétiens aux retables des églises médiévales et aux chefs-d'œuvre de la Renaissance, les Arma Christi ont été une source d'inspiration constante.
Ces représentations étaient souvent utilisées dans un contexte didactique pour enseigner aux fidèles les événements de la Passion et les enseignements théologiques qui y étaient associés.
Leur présence continue dans l'art religieux témoigne de leur importance durable dans la spiritualité chrétienne et de leur capacité à évoquer une profonde réflexion et méditation sur le mystère de la Passion du Christ...
Mais où sont-ils dans le tarot ? vs Camoin / Alejandro Jodorowsky
La canne placée dans les mains de Jésus en guise de sceptre lors de l'épisode de sa moquerie par les soldats. Dans la main du Mat et de L'Hermite sa conscience ou son père ?
L'échelle (de Jacob) utilisée pour la déposition de Jésus de la croix.
Les pièces d'argent (ou beaucoup de pièces), prix de la trahison de Judas, le beau parleur, dans les cheveux et sur la table du bateleur.
Les 3 dés avec lesquels Ponce Pilate et les Romains ont tiré au sort la tunique du Christ : L'histoire dit que les soldats romains jouèrent aux dés la tunique du Christ. Ce sont ces 3 dés qui auraient établi son destin appelé d'ailleurs aussi "les dés du destin".
Le calice Sur la table du Bateleur, le calice utilisé par Jésus lors de la dernière Cène qui, selon certaines traditions, a ensuite été utilisé par Joseph d'Arimathie pour recueillir le sang qui coulait du côté du Christ lors de la crucifixion.
Le roseau utilisé pour offrir à Jésus l'éponge sacrée imbibée de vinaigre, en bas à gauche du Bateleur.
Les clous sur la table du bateleur entre les dés et le couteau. Les 3 CLOUS utilisés lors de la crucifixion de Jésus auraient été transformer en fer à cheval et en casque par Constantin le grand, fils de Sainte Hélène qui les a découvert dans ses fouilles.
Le manteau rouge de la dérision.
La main ou le gant qui a frappé le visage de Jésus lors de la moquerie. Venue de nulle part elle pénètre l'arcane en bas à gauche du Pape.
La croix de la crucifixion.
Le soleil et la lune, représentant l'éclipse survenue lors de la Passion du Christ.
De la MYRRHE, composant de l'huile d'onction sainte, utilisé par Marie Madeleine pour embaumer Jésus, la myrrhe est obtenue par incision de l'écorce des arbres de myrrhe. Une fois incisée, la résine qui s'écoule se solidifie et forme des gouttes ou des larmes. Ces larmes sont ensuite récoltées pour être utilisées dans les traditions médicales anciennes, y compris l'Égypte ancienne, la Grèce et la Rome antiques...
L'épée utilisée par Pierre pour couper l'oreille de Malchus, le serviteur du souverain sacrificateur. Parfois, une oreille humaine est également représentée.
La lanterne de la femme qui reconnaît Saint Pierre, l'un des douze apôtres de Jésus. Selon la tradition chrétienne, Pierre a été martyrisé à Rome sous le règne de l'empereur Néron, vers l'an 64 ou 67 de notre ère. Il aurait été crucifié la tête en bas à sa propre demande, estimant qu'il n'était pas digne de mourir de la même manière que Jésus... comme le Pendu !
Selon la tradition, la lance utilisée par Longinus pour percer le côté du Christ crucifié est traditionnellement identifiée à la lance sacrée conservée dans le trésor impérial de Vienne. Représentant la lance du soldat romain qui a percé le côté de Jésus après sa mort sur la croix, elle est souvent associée à la notion de sacrifice et de rédemption.
Le linceul connu sous le nom de Saint Suaire utilisé pour envelopper le corps de Jésus lors de la mise au tombeau autour du cou du monde. C'est un tissu de lin d'environ 4,4 mètres de long sur 1,1 mètre de large qui, selon la tradition chrétienne, aurait enveloppé le corps de Jésus après sa crucifixion et avant sa résurrection. Ce linceul est mentionné dans les Évangiles comme ayant été laissé dans le tombeau où le corps de Jésus a été placé.
Une FIOLE de vinaigre utilisé pour étancher la soif de Jésus dans la main droite du Monde.
Le TITULUS CRUCIS, apposé sur la croix avec le nom INRI en hébreu, dans le crâne de l'arcane sans nom on retrouve les 4 lettres sacrées hébraïques — Yod—Hé—Vav-Hé qui composent le nom de Dieu d'Israël révélé à Moïse sur le mont Sinaï, et qu'il est interdit de prononcer... c'est peut-être pour cela que l'arcane sans nom n'a pas de nom ! Le crâne pourrait représenter la mort physique, mais à l'intérieur de celle-ci, émergent la lumière spirituelle et la promesse de la vie éternelle. Le lieu du crâne est nommé aussi "Golgotha"...
Le marteau utilisé pour enfoncer les clous dans les mains et les pieds de Jésus, soulignant la souffrance physique endurée par Jésus. Le tibia et le pieds bleu de l'arcane sans nom constituent le marteau. On constate ici que la main et le pied de cet arcane sont bleus...
Le coq qui chanta lorsque saint Pierre renia Jésus pour la troisième fois (3x) dans l'arbre de l'Étoille.
Les chaînes ou les cordes qui ont encerclé Jésus pendant la nuit en prison dans l'éclipse du jardinier du Diable.
Le tarot de Marseille, a en effet traversé différentes cultures qu'il transporte avec lui comme notamment le christianisme.
Le christianisme fait effectivement partie du quotidien de l'époque dans ses codes, dans ses principes et dans ses valeurs...
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